Pour notre édition 2018 le photographe français Olivier Föllmi fut l’invité d’honneur du festival.
Né en 1958 et de nationalité franco-suisse et italienne, Olivier Föllmi obtient une bourse de voyage à 17 ans et part à la découverte de l’Asie. Durant quelques années, il se partagera entre le Zanskar, région de prédilection du photographe, et l’Occident, s’enrichissant des valeurs de ces deux mondes.
Photographe humaniste et infatigable voyageur, spécialiste de la culture tibétaine villageoise, Olivier Föllmi a parcouru à pied les vallées méconnues de I’Himalaya durant 20 ans avant de photographier durant 20 ans encore chaque continent de la planète en quête de leurs sagesses. Il est l’auteur d’une œuvre composée de 36 livres traduits en neuf langues, publiés à plus d’un million et demi d’exemplaires et de plusieurs films.
D’origines franco-suisse et italienne, il émerveille depuis plus de trois décennies un large public à travers ses images, ses films, ses récits et ses conférences. Référence incontournable des photographes voyageurs, lauréat du World Press Photo Contest et de nombreux prix prestigieux, Olivier Föllmi dont le travail est exposé en galerie dans le monde entier a été consacré parmi les15 photographes phares du XXle siècle.
Le travail d’Olivier Föllmi a pour principaux objets la richesse de la planète et l’importance des interactions qui existent entre I ‘homme et son environnement. Il repose sur une volonté de « photographier les êtres qui inspirent la sagesse (…) et cultiver l’espoir d’un avenir prometteur ». Toujours marqué d’une intensité et d’une émotion rares, son travail révèle des portraits d’hommes, de femmes, d’enfants rencontrés au fil des voyages avec qui le photographe voyageur a tissé, à l’évidence, des rapports personnels ou d’empathie.
Ses portraits sont souvent empreints de mélancolie ou d’un sentiment d’intériorité. Ses paysages et l’observation de la lumière, fugace, sur les reliefs, les textures du bois, des pierres, des feuilles, les saisons qui changent et le temps qui passe, sont souvent des images qui illustrent, à l’instar du mouvement romantique du XIXe siècle, la petitesse de l’Homme dans l’immensité de la nature. Ses paysages évoquent une réflexion sur la place de l’humain dans son univers. L’attention aux détails transmet la magie de l’eau, du vent, de la lumière et la beauté de la nature, souvent intacte. Des scènes de genres, véritables miniatures, aux grandes qualités picturales, ponctuent avec poésie l’ensemble du parcours de ‘exposition. Elles reflètent une culture occidentale de la peinture qui est transposée, par la photographie et la sensibilité d’Olivier Föllmi, dans le XXe siècle.
Lien du site du photographe : https://www.olivier-follmi.net/