Pour l’édition 2023 ceux sont 14 photographes qui ont été exposé suite au concours photos Annecy Lac Photos (ALP’) :
Aldo SPERBER
https://www.aldosperber.com/
Il vit et travaille à Paris. Peintre et sculpteur de formation (Beaux Arts de Paris), il est devenu photographe
professionnel en 2001, travail pour la presse et les institutions. Il est influencé par la littérature et le cinéma ainsi que par de nombreux voyages dans le monde entier. Il est à la fois auteur, metteur en scène et styliste dans l’univers décalé de ses photo-
graphies. Spécialiste du quotidien qui dérape, il illustre avec humour la fragilité de l’instant. Il est membre de l’agence Hans Lucas depuis 2017.
Série :
" Tendres dérapages ”
Une série d’images ayant pour fil conducteur le petit grain de sable, celui qui fait grincer la mécanique.
Histoire de nous rappeler à quel point que la vie est aussi belle qu’imprévisible.
Christian BARDE
https://www.christianbarbe.com/
Christian Barbé, né à Deauville en 1970. Je réside actuellement à Paris. Après des études de philosophie, je commence par effectuer des stages dans un laboratoire professionnel de développement et tirage au cours desquels j’apprends l’essentiel de la photographie. Parallèlement, suivent des reportages, ainsi qu’une activité de photographe reporter au sein du journal la tribune de Diego de Madagascar pendant de 2015 à 2017. Prendre le chemin de l’émotion, pour parvenir à capturer l’instant d’une rencontre. Une émotion que j’essaie de transmettre dans des photos épurées. Sous forme poétique et esthétique. Chaque photo traduit au-delà des mots ce qu’il y a de plus remarquable dans la vie de tous les jours.
2018 : Exposition sur CORRIDOR ELEPHANT
2018 : Photographe pour l’association « clowns sans frontière » à Madagascar
2019 : Sélectionné pour le festival 2019 « l’Emoi photographique » d’Angoulème.
2019 : Sélectionné par la Fondation Dapper pour la 12ème édition regards sur cours à l’île de Gorée, Sénégal, thème « contre vents et marées » 2019 : Sélectionné parmi les finalistes pour le prix Roger Pic et le concours photographique de la FIBA 2019
2020 : Sélectionné 10ème biennale de Maison Laffitte sur le thème « scène de vie »
2021 : Sélectionné au festival Errances Photographique de Nontron série « les tableaux ambulants »
2022 : Lauréat, grand prix Photo de Saint Tropez
2022 « Le monde de l’enfance », vente aux enchères au profit de Mécénat Chirurgie Cardiaque.
2022 : Sélectionné ,5e édition, Rencontres photographiques de Rabat- thème “Terre nourricière”, série “Madagascar, des hommes et des arbres”.
2022 : Exposition à la galerie de l’Assemblée générale des Nations Unies, New York sur le changement climatique (finaliste du prix mondial Photography 4 Humanity 2022)
Série :
L’IMPENSABLE RAGE D’EXISTER
(La rage du cyclone Batsirai Madagascar 2022)
Madagascar connaît régulièrement des cyclones lors de la saison des pluies. Cependant le 5 et 6 février 2022, un cyclone hors du commun appelé Batsirai détruit en grande partie la ville côtière de Mananjary avant de se déplacer vers le centre de l’île. Deux jours d’enfer, de chaos qui vont détruire la ville quasiment dans sa totalité. Moments imparfaits, démonstration de l’« hubris », et de la démesure d’une terre qui se déchaîne. L’équilibre est perturbé. Après le passage du cyclone, les habitants découvrent avec stupéfaction une ville en lambeaux.
Toutefois, de ce moment imparfait, débridé de la nature, nait la reconstruction, un mois après, dans la ville de Mananjary. La ville est en effervescence, le son des marteaux et des scies résonnent de toutes parts. Je croise les sourires radieux des habitants devant leurs maisons détruites. Je n’en reviens pas que la vie reprenne aussi rapidement, comme une impensable rage d’exister, maintenant, et vite. Ils rassemblent le peu d’affaires qu’ils leur restent, trient les tôles qu’ils pourront reclouer sur leurs toits, réparent les fondations des cases effondrées.
C’est avec l’entraide des voisins, et le soutien de la famille, qu’une activité incroyable parcoure la ville pour reprendre le plus vite possible une vie « normale ». Devant cette catastrophe, encore une fois, les malgaches m’étonnent par leur immédiate faculté à s’adapter au pire.
Les beaux jours reviendront…
Christian Barbé septembre 2022
Dan DIACONU
https://www.dandiaconu.com/
Né en 1968 à Paris, Dan Diaconu découvre à 12 ans la photographie.
Son père lui offre un boîtier et l’initie au développement des films et aux tirages dans la salle de bain familiale transformée en laboratoire. Bien plus tard, à 23 ans, des livres de grands photographes, ceux de William Klein, d’Henri Cartier-Bresson, ou encore de Robert Frank, provoquent le déclic. Il ambitionne de devenir professionnel. Il réalise alors des reportages d’actualité durant les années 1990 et parvient à être publié dans la presse.À partir de 2000, il se tourne vers l’écrit et devient journaliste spécialisé. En 2021, il reprend la photographie, avec une démarche résolument orientée vers le travail d’auteur, le documentaire, les reportages au long cours.
Série :
"Brume(s)"
Brume : brouillard léger.
Brume : état confus, marque de clarté dans la pensée.
Ici, les façades se dessinent en croquis, les paysages quotidiens ne cessent de
se métamorphoser au gré des vents.
La mer s’est retirée, la plage de sable dans son intégralité se dévoile.
Le lieu est connu. Pourtant chaque présence enveloppée par les nébulosités devient
acteur d’une mise en scène mystérieuse.
L’improvisation règne. Les repères perturbés invitent alors à prendre les chemins de
traverse et à admirer l’éphémère.
Ces photographies réalisées durant une matinée de fin d’été à Saint-Malo s’ancrent
dans ces temps imparfaits.
Karine COLL
https://www.karinecoll.com/
Née le 30 septembre 1973 à Romans-sur-Isère, Karine Coll est professeure de Lettres Modernes à Die, petite commune de la Drôme où elle vit actuellement.
C’est en 2016 qu’elle renoue passionnément avec la photographie, depuis cette discipline l’accompagne au quotidien. Photographe d’art, elle s’est spécialisée dans la photographie monochrome qu’elle affectionne particulièrement pour sa capacité à atteindre l’essence-même des êtres, des choses, sans fards.
Ses thématiques varient au gré de ses envies, elle compose avec le corps mais aussi avec la nature qu’elle nous livre de manière frontale, lui donnant une dimension intemporelle. S’inspirant également de la peinture, elle s’essaie récemment à la couleur afin de servir son propos sur la mémoire. Les images s’enchaînent alors en un jeu de textures , d’ambiances, de lumières estompées entraînant le spectateur dans une balade Proustienne.
Depuis 2020, elle a participé à de nombreux concours nationaux et internationaux, la dernière récompense date de septembre 2022 lors du Salon des Beaux-Arts de Paris avec à la clé une médaille d’argent, prix du jury invité.
Série :
“ Palingénésie ”
Palingénésie, c’est un voyage délectable dans le passé, le récit décousu de notre histoire personnelle, celle qui nous appartient intimement, celle que nous avons embellie, façonnée pour échapper à la vacuité de notre monde réel.
Tronqués, imparfaits, délicieux, les instants passés ressurgissent, les souvenirs se superposent, s’entrelacent, finissent par se mélanger.
Les objets usés, décolorés, parlent, comblent le vide que les êtres ont laissé, les lieux résonnent de bruits, de cris, de pas, d’habitudes, les gestes devenus intemporels s’accomplissent en un rituel perpétuel, incomplet, mais rassurant.
Seule la musique de Sidney Bechet semble nous guider dans cette réminiscence : s’abîmer puis revenir, prolonger l’instant, s’accommoder de ses bribes de vie pour mieux exister aujourd’hui.
Pierre GABLE
http://pierre-gable.fr/
Aujourd’hui, photographe indépendant âgé de 53 ans,
Pierre Gable travaille avec plusieurs artistes, chanteurs, écrivains, afin d’assurer leur promotion, (concerts, pochettes CD, promo web, etc…).
Il a collaboré avec le groupe Hachette pour les éditions Stocks, plusieurs premières de couvertures dont le roman Purge de Sofi Oksanen prix Femina 2010.
Il effectue également des résidences artistiques et anime des ateliers photographiques dans le secteur médico-social.
Artiste photographe, Pierre Gable, va au-delà d’un travail sur l’esthétique de ses images ; la rencontre avec l’autre, avec son regard est nécessaire. Ses œuvres sont primées et exposées internationalement, elles illustrent aussi de nombreux ouvrages de littérature.
Pierre Gable est membre de la société des Auteurs des arts visuels et de l’image fixe SAIF.
Série :
“ Vous, les “ imparfaits ” ”
C’est à vous que je souhaite dédier cette série Vous,
les “ imparfaits ” Les « trop comme ceci » ou les « pas assez comme cela ».
Ceux qui ferment les yeux, se masquent le regard ou s’abandonnent devant l’objectif.
Vous avez le pouvoir de faire voler en éclats ce cadre normatif qui nous étouffe tous et nous empêche
de vivre ensemble dans le respect et la tolérance.
Vos imperfections ne font pas partie du problème, mais de la solution.
C’est un remède à notre société, malade de la normalité.
L’imperfection est la réalité.
Olivier MUHLHOFF
https://muhlhoff.portfoliobox.net
Olivier Mühlhoff est Auteur-Photographe et ingénieur.
Il aime créer des mondes oniriques où il ré interprète la réalité.
Ses œuvres poétiques sont immédiatement reconnaissables avec différents styles qui se côtoient, ils vont de l’impressionnisme aux œuvres abstraites.
La notion de souvenir est omniprésente dans toutes ses créations, ainsi qu’un certain minimalisme.
Ses œuvres intriguent par les techniques inhabituelles qu’il emploie sans jamais sacrifier à la poésie.
Série :
“ Paradoxes ”
Hommage à M.C. Escher
Pour vous emmener dans des mondes imaginaires,
j’ai transformé la réalité en mandalas improbables.
La période troublée que nous vivons bouscule nos habitudes et restreint nos espaces de liberté.
Quelle trace va-t-elle laisser dans nos esprits et dans nos vies ?
Cette série présente des scènes de bord de mer où la réalité s’est repliée autour de personnages.
Pour la créer, je me suis inspiré des œuvres de M.C. Escher qui a émerveillé ma jeunesse.
Dans un microcosme de vacances, des personnages de dos apparaissent isolés dans leurs propres univers.
Ils semblent envoûtés par les paysages hypnotiques qui s’offrent à eux.
Le jeu nous pousse alors à rechercher les failles dans chacune de ces représentations.
Mais la tâche est difficile car elles sont parfaites … Et cette perfection nous fait plonger dans l’illusion.
Nous nous abandonnons alors à ces mondes imaginaires et poétiques.
Mais que font ces personnages ?
Que perçoivent-ils de leur réalité ?
Où est la réalité dans ces représentations ?
L’absurde a pris place dans ces mondes en mutation bordés de frontières illusoires.
N’est-ce pas le propre de tout confinement, même imaginaire ?
On peut être en extérieur tout en étant « enfermé ».
Enfermé dans ses valeurs, ses intérêts, sa bulle, son rêve ou dans sa solitude.
Malorie BUCCIOL
https://www.instagram.com/maloriebucciol/
Originaire d’Aix-les-Bains en Savoie
et passionnée par la photographie et le dessin depuis l’adolescence,
j’ai passé quelques années à Paris, où j’ai notamment étudié la photographie à l’école des Gobelins.
Aujourd’hui revenue vivre près nos belles montagnes, j’exerce le métier de photographe, spécialisée dans le culinaire et la décoration intérieure.
Série :
“ BETTY ”
Être une ménagère des années 50.
Avoir un mari, deux enfants
Être propriétaire d’une maison, d’un chien et d’un sèche-linge !
De quoi Betty pouvait-elle rêver mieux ?!
C’est ça le rêve (ou drame) américain !
A travers cette «vie rêvée», cette femme,
au collier de perles et à la coiffure parfaite, vit un réel désespoir.
Cette série, réalisée avec les codes couleur très saturés des publicités sexistes des années 50, illustre l’archétype de la « Desperate housewife ».
Grégory HERPE
https://www.gregoryherpe.com/
«Pour moi, la photographie, ce n’est pas regarder, c’est sentir…»
Il est né à Paris en 1969. Photojournaliste pour l’agence de presse Sopa
Images, Hong-Kong, il a consacré une grande partie de son temps à la photographier l’être humain, l’organisation de la société et le poids des
coutumes.
Il a photographié les Drag Queens en Europe, les petites filles sauvées de la prostitution au Cambodge, les soldats de l’IRA à Belfast, les animaux en voie de disparition en Afrique, les paysages minimalistes d’Europe du Nord, les gitans du sud de la France et les zones de guerre au Liban et dans le Karaback.
Mais également en tant que portraitiste et photographe de plateau, il a photographié des célébrités du rock et du cinéma comme David Bowie, Gérard Depardieu, Iggy Pop, Deep Purple, Nina Hagen, Jacques Dutronc, Patti Smith, Orelsan, etc.
Il travaille régulièrement avec des ONG pour parler de leurs actions ( Toutes à l’école, de Tina Kieffer, au Cambodge ; La Providence Divine, au Liban, Gynécologie sans Frontières, en Afrique, etc).
Ses images ont été exposées dans des galeries et musées à Paris, Barcelone, Boston, San Diego, Bristol, Amsterdam, Bruxelles, Gênes, Spa, Porto, Zurich, Athènes, en Corée du Sud, Inde, Panama, Nigeria, au Parlement européen, etc.
Il est également journaliste et rédacteur pour divers magazines en France et en Angleterre. Il a été journaliste pour divers médias (NRJ, Fun Radio et Fun TV, à Paris, RTL/TVI à Bruxelles), et pour divers magazines.
Elève de Francis Huster au Cours Florent (célèbre école de théâtre), avec ses amis Jean-Paul Rouve, Edouard Baer, Jeanne Balibar et Eric Ruf (actuel directeur de la Comédie Française), et il a été acteur et metteur en scène.
Série :
“ Sous la perruque ”
Depuis plusieurs mois, je fais le tour de l’Europe pour photographier des Drag Queens.
Le phénomène est à la mode et les émissions de télé se multiplient sur le sujet.
En allant à leur rencontre et en passant du temps auprès d’elles, dans leur intimité, je montre combien
elles vivent une vie de paradoxes, entre scène & paillettes et discriminations & rejet.
Pourtant, elles s’en accommodent et trouve toujours une raison de sourire et de rire, même lorsque les larmes envahissent leurs yeux maquillés à outrance.
Leurs vies sont pleines de moments imparfaits, dangereux, cruels, blessants, mais elles en font un arc-en-ciel et vont de l’avant.
D’Helsinki à Amsterdam, Budapest, Paris, etc, voici ces Drag Queens européennes et leur bonheur imparfait.
Emma FRÉRY
https://emmafrery.com/
Emma Fréry est une photographe née en 1997.
Après trois années à l’Ecole EFET dans laquelle elle est diplômée major de promotion, major du jury et major dossier en 2020, elle se consacre à son univers photographique, notamment à son attrait pour le noir et blanc.
En parallèle, elle remporte le Grand Prix Paris Match du Photoreportage,
édition 2020 avec sa série «Handi’Chiens, ces héros de leur quotidien», ainsi que le second prix du concours «Jeune de Qualité », édition 2021 du Lions Club Ile-de-France Est avec sa série « Il était plus d’une fois…», un travail engagé et philanthropique sur des victimes de violences qui ont décidé de libérer leur parole au travers de contes célèbres.
En 2021, elle expose sa série « Fenêtre sur cour » à la Galerie de l’Espace Art et Liberté, ainsi que sur les grilles de l’Hôtel de Ville de Charenton-le-Pont.
Elle exerce à la fois en tant que photographe artiste-auteur et photographe artisan.
Série :
“ Fenêtre sur cour ”
«Fenêtre sur cour» est un clin d’oeil au film d’Alfred Hitchcock du même nom.
Mardi 17 novembre 2020, plein confinement. En allant me coucher, j’ai assisté de ma fenêtre à une étrange scène dans le bar de l’autre coté de ma rue. Alcoolisé, un homme est entré et s’est écroulé. Soudainement, les lumières du bar se sont éteintes puis se sont rallumées. L’homme avait disparu.
Les murs séparant chaque fenêtre/vitrine du bar ne me permettant pas d’avoir une très bonne visibilité sur la scène, je ne pouvais qu’imaginer ce qui se déroulait dans le hors-champ.
Cette situation m’a tout de suite fait penser au photographe L.B Jefferies dans le film. Armée de mon appareil photo numérique, j’ai donc décidé de créer en ce 2ème confinement, mon propre “Fenêtre sur cour” à l’aide de la façade de l’immeuble se trouvant en face de chez moi.
Mon but n’est pas de montrer des images parfaitement bien réalisées mais de mettre en scène, le long d’une journée, une histoire différente en fonction des fenêtres, dans laquelle le hors champ aurait tout aussi bien son importance.
Jean-Claude DELALANDE
http://www.jeanclaudedelalande.eu/
Né à Paris, le 4 Mars 1962.
Diplômé de l’école de photographie (MI 21) à Montreuil sous bois en 1994.
Collections Bibliothèque Nationale de France, L’Imagerie de Lannion, Musée de la Photographie Bièvres, Jalon Angel Saragosse, Espagne.
Principales Expositions
2022 Vincennes Images Festival (Vif), Vincennes.
2021 Terre de photographes , Dol de Bretagne.
2020 Photaumnales 17e édition, Beauvais / Itinéraires des photographes voyageurs 29e édition, Bordeaux.
2018 Les photographiques, Le Mans / Printemps photo passion, Larmor Plage.
2017 Galerie Claude Samuel, Paris / Maison de la Photographie, Lille / MuCEM, Marseille.
2016 Mairie du 13e, Paris, Salon de la Photo.
2014 Flash-expo, Vichy / Biennale Internationale de l’Image de Nancy.
2013 MAP Toulouse.
2012 Mamac (BIP2012), Liège, Belgique.
2010 L’ Imagerie, Lannion / Mai Photographies de Quimper / Musée National de Zrenjanin, Serbie.
2009 Centre Culturel (Ambassade de France) Belgrade, Serbie / Mairie du 10e, Paris / Galerie « Chambre à Part » Strasbourg /BnF (site F.Mitterrand), Paris / Centre Culturel Français de Novi Sad (Ambassade de France), Serbie.
2008 Festival Photsoc, Sarcelles. / Les « Rencontres d’Arles » / Projection à la Maison Européenne de la Photographie, Paris.
2007 Maison Européenne de la Photographie, Paris.
2006 Projection à l’occasion de la 11e édition du Festival Voies Off 2006, aux Rencontres d’Arles.
Jean-Claude
Série :
“ Scènes isolées de la vie ordinaire ”
Avec des personnages à la merci d’un auteur qui pince le quotidien sans vouloir nécessairement en rire, une saga se monte en noir et blanc et installe une atmosphère singulière, comme on aime les trouver dans les bons romans. Présentation sommaire en quelques pages choisies.
Si s’aimer, c’est regarder dans la même direction, ceux là ne s’aiment peut-être pas comme l’entendait Antoine de Saint-Exupéry. Mais l’atmosphère plus sèche que pesante qui se dégage des photographies est bien sûr ce qui touche et qui plaît.
Lucie BERQUIERE
https://berquiere.com/
Artiste pluridisciplinaire, Lucie Berquiere travaille d’abord comme comédienne (théâtre, télévision, doublage) et professeur de théâtre.
Passionnée par l’art du clown, elle suit en 2017 un programme européen d’un an dans une école de cirque en Estonie. En tant que photographe, elle s’intéresse dans un premier temps à la perception du paysage chez des personnes non-voyantes avec deux projets photographiques et audios, réalisés en France et en Estonie.
Elle reçoit par la suite plusieurs prix (Eusolidarity photocontest) décerné par le commissaire européen de la jeunesse, Jeunes Photographie Occitanie 2021 par Images Singulières (Sète), prix du Jury concours Opéra Comique 2022). En 2021, elle s’intéresse au devenir des artistes pendant la crise sanitaire et crée la série L’Entracte.
Elle réalise ensuite sa première exposition monographique à l’espace Saint Ravy en 2022.
Série :
“ L’Entracte ”
2021, le monde de la culture est encore à l’arrêt. Les portes des théâtres sont closes. Sur la scène, des costumes sont à l’abandon.
Quelques pages de textes traînent ici et là.
Vidé de toute présence, l’endroit semble avoir perdu la magie qui lui est propre.
Alors je me demande, lorsque les théâtres deviennent des lieux interdits, qu’advient-il des personnages ? Eux qui ne vivent habituellement qu’entre ces murs, vont-ils pouvoir s’en sortir dehors ? Que vont-ils devenir sans nous ?
J’ai posé ces questions à des artistes, clowns, échassiers, comédiens, marionnettistes, de France et d’Estonie. Ils y ont répondu en interprétant, pour quelques heures, leur personnage.
Chacune de ces photographies est un temps de rencontre et d’improvisation.
Siméon ROUX
Je m’appelle Siméon Roux, j’ai 19 ans et je suis actuellement en 2e année de Bachelor Publicité et Communication à L’École Supérieure de Publicité à Lyon. Je suis né et j’ai grandi à Annecy. Je suis passionné par tout ce qui touche à la création : dessin, graphisme, musique, vidéo et bien sûr, la photo. Je rêve d’exercer un métier dans ce domaine
Série :
“ Assieds-toi correctement ! ”
« Qui n’a pas déjà entendu cette phrase ?
Or, la fonction première de la chaise est de s’asseoir et de soutenir le poids du corps. Ainsi, j’ai voulu montrer que l’on peut très bien réinventer la façon de l’utiliser, en l’exploitant de façon imparfaite.
Métaphoriquement, j’ai souhaité démontrer que l’on peut redéfinir les règles, aller à l’encontre du conformisme. Chacun peut choisir d’adopter sa vision des choses et sa façon d’être. S’assumer et suivre ses envies sans se plier aux conventions.»
Francesco CAPASSO
https://www.capassofrancesco.it/
Né à Naples en 2001, Francesco Capasso se rapproche de la photographie dans son adolescence, entre 2017/2018.
À l’âge de 17 ans, il reçoit un appareil photo de ses parents et à partir de là, il commence son préscolaire photographique. Au cours des premières années, son étude expressive se concentre sur l’élément primaire, l’unicité du sujet et la soustraction totale dans l’image. Il décide ensuite de se consacrer entièrement à la photographie et à son étude théorique.
Aujourd’hui, ses travaux se concentrent sur la recherche d’une profondeur intérieure, à travers son regard objectif essentiel. La précision et les géométries sont les maîtres dans ses photographies, elle place une étude attentive des couleurs utilisées.
Selon ses études théoriques, la photographie est pour lui de se demander pourquoi chaque situation, pour que tout ait un sens, le «pourquoi» est synonyme d’attente, d’étude et de recherche. Utilisez la photographie comme dernière partie.
Il poursuit actuellement ses études dans l’intention de comprendre la relation entre l’observateur et l’artiste, sur la façon d’affecter son esprit, à travers la théorie de l’image. Depuis 2020, il est inscrit à l’Académie des Beaux-Arts de Naples.
Série :
“ Vide intérieur ”
Un passé d’instants imparfaits vers un futur inconscient, dans les années 70/80 la construction illégale prend forme au sein de ce pays.
Une vie passée entre des étés interminables et des familles unies, aujourd’hui le lieu est abandonné et séquestré, en raison d’actes illicites passés.
L’essence qui rappelle les étés passés avec des éléments uniques représentés. L’insouciance qui crée un vide infranchissable, révolutionnant à jamais ce pays, UN MOMENT IMPARFAIT inconsciemment laid.
Village de Coppola (NA)
Chacune de ces photographies est un temps de rencontre et d’improvisation.
Jacques MAILLARD
jamaillard@bluewin.ch
Jacques Maillard est né en 1966 dans le pays de Gruyères en Suisse.
Il débute la photographie à l’âge de 20 ans en autodidacte. Imprégné des photographes humanistes, il rêve de voyages et d’aventures extraordinaires. Il parcourt l’Inde, le Brésil, l’Europe et la Syrie.
Les aventures sont moins extraordinaires que rêvées.
Il fonde une famille à l‘âge de 30 ans et exerce une activité de travailleur social auprès de requérants d’asile.
Il obtient en 1997 le prix spécial du Jury au concours photographique « Michel Jordi » pour un travail de portraits de personnes en situation d’handicap.
Il expose en 1998 Fenêtre sur cour, une série de photographie sur un quartier démoli de Bucarest.
Son Mamiya C 330 n’est jamais loin.
10 ans plus tard, toujours travailleur social auprès de populations précarisées, il débute un travail
au long cours sur le bassin méditerranéen. De ses pérégrinations, le livre Mare Nostrum sortira
en 2019.
Il s’engage en 2020 auprès de l’association Trace–Ecart & Altitudes qui a pour but de promouvoir
et produire la culture multi et pluridisciplinaire.
En 2020, il effectue un travail photographique et topographique sur sa ville de Bulle Radiographie
d’un territoire sous restriction pandémique. Ce travail est acquis par le Musée Gruérien en 2023.
Série :
“ Des’amours ”
Nous étions jeunes nous étions beaux et la musique de l’amour nous a offert les fruits de nos étreintes.
Les pages de notre histoire se sont déchirées. Les têtes sont tombées. Des moments imparfaits restent les lumières de nos vies. Les cicatrices s’effacent.
Le travail présenté est un récit autobiographique sur la rupture de mon couple qui a construit une famille.
Cette expérience de vie est la plus commune, la plus belle, la plus naturelle mais a son contraire, la plus difficile et la plus parsemée de moments imparfaits.