Voici les 17 photographes du concours Photos Annecy Lac Photos (ALP’) dont les séries seront exposées :
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Jacques AVAKIAN
www.javakian-photo.fr
@jacques.avakian.photographe
Photographe autodidacte qui a suivi des masterclass, dont notamment le dernier avec le grand photographe
internationalement connu Klavdij Sluban.
La photo, c’est un lieu de rencontre imaginaire où se partagent et se matérialisent des émotions quelques fois insoupçonnées.
Les images ont parfois une charge émotionnelle assez mystérieuse, dont on a l’impression qu’elles existent déjà en nous.
Tout ne s’explique pas.
Je vous invite à me rejoindre pour partager mes émotions, à mêler votre regard au mien, et provoquer un dialogue, une interrogation…
Série :
" Grondement Balkans "
La route fut longue. Les orages ont imposé une symphonie d’effrayants grondements.
Des cris terrifiants, fascinants, venus du ciel nous ont accompagné.
Traversé des paysages balayés par des bourrasques et rafales, une lourde pluie sous d’épais nuages noirs, martelait le métal de la voiture. Des oiseaux apeurés virevoltaient dans l’atmosphère électrique.
Nous étions prisonniers de ces bruits qui sidèrent... Puis, au détour d’un virage, un berger au milieu d’herbes aux odeurs de pluie, faisait fi des orages sous son grand parapluie...
Jacques Avakian
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Bruno BEUCHER
www.brunobeucher.fr
@bruno_beucher_photogram
Après une carrière dans le secteur privé, Bruno suit une formation à Gobelins-École de l’image puis embrasse une carrière de photographe professionnel.
Il s’investit aujourd’hui principalement dans son travail personnel qui s’intéresse aux histoires d’anonymes et
à leurs réalisations quotidiennes destinées à faire bouger leur environnement ou leur propre vie.
La place de l’humain est ainsi centrale dans ses séries.
Son travail sur les femmes de marins a été publié aux éditions Corridor Elephant.
Série :
" Posé(e)s sur la mer "
Qu’ils y soient nés ou y aient accosté au cours de leur vie, les îliens rencontrés ici ne se détacheraient de leur ile
sous aucun prétexte.
Leur bruit du monde est celui des vagues et du vent, du chant des oiseaux, du salut amical d’un voisin ou du
bateau qui rentre au port.
Ils posent quelque part dans leur île, au cœur de cette nature familière qui nourrit leur quotidien.
Par la similarité des paysages choisis, c’est leur personnalité qui trouve une possibilité d’expression et de mise en
lumière.
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Didier BIZET
www.didierbizet.com
@didierbizet
En 2015, après une formation aux Gobelins Didier Bizet se consacre exclusivement à la photographie.
Ses attirances vont vers les pays de l’ancien bloc soviétique où la mélancolie du temps et l’histoire se laissent fidèlement photographier.
« La photographie me donne des réponses sur mes propres questionnements les sociétés actuelles et passées. Elle n’est pas que plaisante mais aussi nécessaire à ma propre expérience de vie. Le monde qui m’entoure évolue, se modernise, se modifie, et me surprend. C’est le monde fragile et qui s’emballe qui m’intéresse. »
Didier Bizet publie ses reportages dans la presse internationale. Il a reçu en 2020 un Sony Award pour sa série Baby boom publiée en France comme à l’international et projetée en 2020 à Visa pour l’image.
Didier Bizet a publié 4 livres, « Empreinte transsibérienne » aux éditions Critères, « Itinéraire d’une mélancolie » aux éditions de Juillet, Le grand mensonge aux éditions Pyramyd & Revelatoer, Grâce à elle aux éditions Revelatoer.
Série :
"Make cruise great again"
La croisière ne sait jamais aussi bien portée, Miami a été déclarée par le président de la société Royal Caribbean, « capitale mondiale de la croisière».
Les Américains toujours en demande de gigantisme et de démesure sont les enfants les plus heureux du monde lorsqu’ils montent sur le plus grand paquebot du monde avec 9000 personnes à bord, pour une croisière de «rêve américain». L’American ship se veut être un mélange de shopping mall, de parcs aventure, et de faux Broadway avec une stratégie simple : tant que les touristes seront contents, ils dépenseront plus facilement.
Le marketing de l'Entertainment est présent sur la plupart des ponts du bateau, 7 jours sur 7. Le programme est riche, la machine de l'Entertainment est parfaitement huilée, précise, et toujours à l’heure. Les décors aux façades faussement Hollywood et carton pâte font des touristes des vacanciers conquis. Voyage absurde pour certains, vacances de rêve pour d’autres, quel sens peut-on donner au voyage aujourd’hui?
La croisière ne s’amuse pas toujours, l’ennui gagne les vacanciers après 3-4 jours de balade en mer. Heureusement, les excursions sont là, et payantes.
En plus des plages de rêves proposées sur du papier glacé, des réductions sont proposées dans les boutiques de souvenirs aux passagers qui souhaitent acquérir une jolie bague sur une des îles des Caraïbes. Le silence, presque inexistant à bord d’une croisière, se présente comme un véritable ennemi de l’expérience de voyage que recherche le touriste. En effet, l’animation constante et l’agitation qui règnent sur le navire sont des éléments essentiels pour celui qui aspire à partager des moments de convivialité et de divertissement avec un grand nombre de vacanciers.
Ce voyageur, en quête d’une atmosphère festive, préfère l’effervescence des lieux animés, les rires et la chaleur des rencontres. Ainsi, l’absence de bruit et de mouvement, loin d’être une bénédiction, devient un facteur de malaise, perturbant l’ambiance collective que ce type de séjour promet et dont les croisiéristes raffolent.
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Mathis DOMENET
Mathis Domenet, 29 ans, a étudié les lettres et le cinéma au lycée Léon Blum et en classe préparatoire à Créteil, puis à l’université Paris 8 en Seine Saint Denis.
Spécialisé dans le cinéma documentaire, il travaille également à la confection et à l’accessoirisation de décors dans les métiers de l’audiovisuel.
Passionné par l’image issue du geste photographique ou filmique, il s’empare de ces médiums pour questionner
son rapport au mouvement dans un temps dilaté, ou l’instant synthétise un réel.
Série :
“ Solitudes... ”
...est une série réalisée au cours d’un voyage au Maroc en janvier 2024.
Telle une succession de photogrammes, les images de Solitudes construisent un environnement propice à la perception d’un temps suspendu.
Qu’il s’agisse d’un lieu ou d’un individu, un temps long le traverse, s’insinuant en lui dans l’immédiateté.
Les cadres semblent hermétiques, isolant les personnages d’une fenêtre à l’autre. Solitaires, ils échappent, dans leur silence, au bruit du monde alors relayé au hors champ.
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Alain DOUCÉ
www.alain-douce.com
@ alaindouce
Photographe et accompagnateur en montagne habitant la Chartreuse,
la photographie m’accompagne et guide mon regard vers l’émotion, vers l’indicible depuis l’enfance.
Au-delà de mon travail professionnel tourné vers l’outdoor, les territoires, le corporate, et les entreprises, ma recherche artistique interroge, série après série, notre rapport au monde et principalement à notre environnement.
Comment la nature, le monde, est inscrit dans nos gènes ou au contraire est devenu exogène.
Série :
“ Le Cube... ”
...est un hublot sur le monde, une fenêtre à laquelle on colle le front pour en ressentir la fraicheur.
Mais le Cube c’est également cette limite que l’on se met, que l’on nous inculque, et qui nous coupe des réalités.
C’est Platon dans sa grotte.
Comment abordons-nous nos environnements physiques, culturels, émotionnels au quotidien ?
Le Cube est une manière de regarder de nouveau, de regarder encore une fois certains aspects de notre vie interne et externe, de notre environnement.”
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Jean-Marc FROEHLINGER
Ni site, ni Instagram, ni Facebook, juste des rencontres!
Une nouvelle vie de photographe à 65 ans, c’est possible.
Je tourne la page de la photo de rue et de paysage pour le studio et la mise en scène. Plus important encore, je veux basculer du « joli » vers « l’intéressant ».
Je veux créer des images qui viennent chercher le spectateur, lui imposer un travail de plongée au plus profond.
Pour aller dans ce sens, je développe aussi de nouvelles formes de présentation :
cadre réversible, photo modulaire, installation complexe.
Un sacré challenge…
Série :
“ Bien au chaud ”
Le monde n’a jamais été aussi proche .
Guerre à l’autre bout de la planète ou samba à Rio, tous les évènements, qu’ils soient joyeux ou dramatiques, viennent en permanence s’agglutiner sur les écrans de nos téléphones, télévisions ou tablettes.
Notre capacité à l’empathie n’en est pas renforcée pour autant, bien au contraire.
Confortablement installés dans nos canapés, bien au chaud, devant un thé, un café, un soda, une bière ou un whisky, nous laissons le bruit du monde s’écouler autour de nous...
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Julien GRASSIOT
www.grassiotjulien.com
@juliengrassiot
Je vis à Montréal depuis 5 ans.
Originaire de La Rochelle j’ai toujours nourri un attrait pour les arts et la culture.
En parallèle de mes études d’art, je nourris ma passion pour les images à travers le cinéma et les arts visuels.
Il y a 10 ans j’ai décidé de me lancer dans la photographie.
J’aime immortaliser les gens que je croise sur mon chemin en accordant une importance aux cadres, à la lumière et aux couleurs dans l’intention de capturer la scène unique mais éphémère.
Série :
“ Mérida ”
Cette série est le fruit d’un voyage de 10 jours a Mérida.
Après l’est du Yucatan plus touristique, je voulais visiter une ville plus authentique hors des sentiers battus.
J’y ai découvert une petite métropole très colorée au style colonial où la vie bat son plein dès que l’on s’approche du Centro avec ses nombreux marchés couverts.
J’ai été frappé par cette lumière si particulière au soleil couchant et la couleur des façades mais surtout par la bienveillance et la gentillesse des Mexicains.
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Blaise IRENGE B.
Profil Linkedin
@blaiseirengeb
Photographe journaliste documentaire basé à Goma dans l’Est de la République Démocratique du Congo,
j’exerce mon travail de reporter pour l’agence congolaise de presse ainsi que les institutions humanitaires
nationales et internationales.
Avec 4 ans d’expérience dans la photographie de presse, suis également consultant freelance en communication
auprès des agences humanitaires en activité au Nord Kivu dans la partie Est de la RDC. Je documente en photo toute la situation dans le Nord Kivu et à Goma en particulier.
Mon savoir-faire et mon esprit de créativité me permettent une bonne collaboration auprès des organisations humanitaires régionales et me facilitent une bonne mobilité pour la réalisation de mes documentaires photos à travers le pays.
C’est une façon pour moi de contribuer au retour de la paix dans mon pays et dans le Kivu en particulier.
Licencié en management et doté de plusieurs certificats de formation et participation en photographie, j’exerce ma profession avec passion et détermination pour écrire l’histoire de ce qui se passe dans mon pays à travers une photographie captivante.
Lauréat du prix du meilleur reportage photo 2023 de la Fédération Atlantique des Agence de presse Africaines FAAPA.
Série :
“ Humanitaire ”
J’évoque dans cette série la crise humanitaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Une situation alarmante qui résulte principalement des conflits armés persistants, des violences d’éradication ethnique et de la présence de divers
groupes armés dans la région Est du Congo particulièrement le Nord-Kivu.
Des milliers de personnes ont été déplacées de leurs villages, cherchant refuge dans des camps de déplacés où les conditions de vie sont souvent précaires.
Ces camps manquent de ressources essentielles comme l’eau potable, la nourriture, et de soins médicaux adéquats. Les enfants, en particulier, sont vulnérables à la malnutrition et aux maladies.
Les causes des conflits dans l’Est de la RDC sont complexes et incluent des facteurs historiques, économiques et politiques, ainsi que des rivalités pour le contrôle des ressources naturelles. La communauté internationale et les organisations non gouvernementales tentent d’apporter une assistance,
mais la situation reste critique en raison de l’insécurité et des difficultés d’accès aux populations touchées.
Il est crucial de sensibiliser le public à cette crise et d’appeler à des actions pour soutenir les efforts humanitaires et œuvrer pour un développement durable et une paix durable dans la région.
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Christian LAUNE / Misa ATO
www.misaato.com
@misaato4
Tout en développant une pratique dite classique j’étudie une approche photographique hors norme sur l’imbrication du plan, de la forme face au médium.
Désireux d’interroger notre perception de l’espace, je revendique mon intervention sur le médium en donnant du volume.
Il n’est pas question de simuler le sujet, mais de mettre en perspective le plan de construction ou le lieu photographié.
Je me suis approprié les thèmes de l’architecture du plein et du vide en abordant la notion de fragment.
Série :
“ L’espace disloqué/ Broken Space ”
L’espace disloqué est un voyage au cœur de l’intime, où se mêlent la douleur, le beau, les souvenirs et l’espoir.
Explorant nos ressentiments les plus profonds, il porte la voix de toutes les blessures les plus personnelles.
Pas besoin de savoir quelle blessure ou quel sentiment a vécu ou ressenti telle ou telle personne.
Juste en dépoussiérant notre vision, on rassemble les morceaux choisis.
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Manu MADELAINE
www.mmphotographe.book.fr
Facebook : manumadelaine
Je pratique la photographie depuis mon adolescence.
Photographe a été mon métier pendant plus de 40 ans que j’ai exercé au sein d’une agence de photographie
d’architecture et d’urbanisme.
Je suis maintenant un véritable amateur, comme celui qui aime.
J’aime photographier partout où je suis, sans sujet particulier, les séries viennent ensuite de manière plutôt naturelle.
J’ai la chance de pouvoir exposer régulièrement depuis 2011.
Série :
“ Les Sons Diatoniques du Port ”
En fermant les yeux, les images prennent vie autrement: le port ne se contente plus d’être vu, il s’écoute. Sa respiration
est une symphonie de sons. C’est une invitation à écouter et à s’imprégner de cette atmosphère unique où chaque son,
chaque lumière récitent une partie jouée par une grande fanfare qui dessine alors un paysage acoustique vibrant et
cuivré où chaque bruit se teinte d’une nuance singulière.
Le port joue sa propre partition.
Répétitive.
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Florence MONIQUET
www.florencemoniquet.com
Née en Belgique, Florence Moniquet, après des études de cinéma, a travaillé en tant que caméraman sur des documentaires, des téléfilms.
Les travaux sur les documentaires et les films ont influencé celui de la photographe : raconter une histoire, travailler sur un thème, faire une série.
Elle photographie le monde du travail, des hommes, des femmes : oser les brusquer dans leur quotidienneté, pour suspendre un moment de leur vie, un moment d’empathie avec un être dans la multitude.
Série :
“ Cadence de sacs ”
PATHEIN, ville en Birmanie; le long du fleuve, des hangars bleus.
À l’intérieur, des femmes, des hommes, conditionnent le riz de la région.
Ils trient.
Ils chargent le riz dans des sacs.
La grâce se mêle à l’intensité des gestes.
Elles avancent inéluctablement, un sac, deux sacs sur la tête.
Le port reste altier et digne. Les démarches s’ajustent.
La cadence soutenue, précise et régulière, indispensable au travail collectif, crée un mouvement perpétuel.
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Paul NAPO
www.paulnapo.com
@paul_napo
Paul NAPO est un photographe autodidacte né en France en 1990 et actuellement résidant en Irlande.
Il s’intéresse à la photographie de rue, à la photographie documentaire et au portrait.
Tout son travail tourne autour d’un thème commun : l’intimité des ‘gens normaux’.
Série :
“ Kids of the Fair ”
Cette série de portraits saisit l’innocence fragile des enfants au milieu de la foire aux chevaux de Ballinasloe, en Irlande.
Perdus dans un monde d’adultes, ces jeunes visages semblent isolés, contrastant avec l’agitation qui les entoure.
Au cœur du tumulte des conversations, des transactions et des bruits de la foire, ces enfants offrent un instant de calme, presque détaché du chaos. Loin des bruits du monde des adultes.
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Jean Paul NOGUÈS
www.jeanpaulnogues.com
@jeanpaulnogues
Diplômé en Sciences de la Terre et en Cinéma, Jean Paul Noguès débute en 2001 son travail atypique de l’image par la réalisation de films expérimentaux et d’installations vidéo.
Il entame en 2018 une reconstruction personnelle et artistique dans la photographie.
Son univers évolue vers les thèmes de la condition humaine, de l’intimité et de l’abstraction.
Ses photos ont été présentées en festivals et publiées dans plusieurs revues.
Il publie son premier livre en 2023, Achromaties d’un printemps.
Série :
“ Urban Starships ”
Les grandes villes du monde sont balisées par des bâtiments contemporains à l’architecture monumentale.
Outre leur utilité sociale, ce sont des repères sur les territoires urbains. Imposants et vertigineux, ils nous obligent à lever la tête vers le ciel, comme subjugués par une force divine.
Passagers ou simples spectateurs de ces majestueux vaisseaux, leurs vrombissements imaginaires nous enveloppent malgré nous.
Et ces visions fantasmagoriques inscrivent ces navires dans la mémoire collective urbaine.
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Anaïs ONDET
www.anaisondet.com
@anais.ondet
Née en 1997 à Toulouse, Anaïs Ondet est diplômée de l’ETPA en 2018.
Elle vit et travaille entre l’Ariège et Toulouse.
Ses travaux personnels portent sur l’environnement d’une part, et sur le rapport image – mémoire d’autre part.
Son approche plurielle donne à voir des travaux aux formes éclectiques.
Plus récemment elle concentre son travail sur les questions écologiques et rurales.
Ses travaux ont été exposés en France et à l’étranger dans plusieurs festivals comme Les Photaumnales (Beauvais), Zoom Photo en Couserans (Ariège) ou encore l’Alliance Française de Malaga (Espagne).
Série :
“ Sans soleil ”
Conscience de l’avenir sombre qui se rapproche.
Ce n’est pas une résignation mais plutot une question: Comment apprehender ce futur incertain ?
Pour l’instant, l’attente dans une forme de latence, d’une bascule peut-etre.
Ce moment où l’on ne pourra plus ignorer l’urgence de l’action.
En attendant, c’est une errance. Dans une forme de brouillard, de torpeur épaisse et à la fois
sans consistance. Comme une nuit qui n’en finit plus.
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Laurence PAPOUTCHIAN
www.laurence-papoutchian.com
@laurence_papoutchian
C’est au nombre de 60, que l’on compte les photographes pratiquant la photographie au collodion humide en France, en 2023. Le collodion humide est la 3eme technique dans l’histoire de la photographie et sera utilisée par les artistes du XIXeme siècle de 1851 à 1880.
Laurence Papoutchian fait partie de ces photographes qui, par leur pratique nous donne à voir une photographie artisanale, où le geste, la lenteur et l’aléatoire permettent d’obtenir des images singulières et intemporelles.
Photographe depuis 1996 et formée en 2018 à ce procédé, elle développe un travail personnel autour d’une photographie organique et vivante où tout est possible, imprévisible, lui permettant ainsi de retrouver toute la magie originelle de la photographie.
Série :
“ Ec(h)o ”
Il est absolument vrai que ce monde qui nous semble à la surface de toute chose, est en réalité le fond d’un océan profond. DH.LAWRENCE
Deux portraits de femme viennent ouvrir et fermer un inventaire naturaliste d’un monde désormais fragmenté.
Chaque élément marin se donne à voir, chargé de sa propre histoire.
Plastifié, cloué, il aura été probablement objet de convoitise.
Au creux d’un coquillage, la femme tend l’oreille, se rappelant le son du monde.
Un monde pensé comme OÏkos, comme Eco, comme “maison”.
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Guillaume PHAN
www.chicolakai.weebly.com
@chico_lakai
Photographe autodidacte, j’ai fait mes débuts en tant que «photographe filmeur» sur les pistes de ski.
Par la suite, je me suis orienté vers la photographie de mariage.
Avec l’expérience, j’ai commencé à parcourir le monde pour capturer des instants de vie en Asie, en Inde et en Afrique.
Puis, j’ai mis mon appareil photo de côté pendant six ans, sans même y toucher.
Lorsque je l’ai repris, c’était pour immortaliser des lieux abandonnés, une activité qui est rapidement devenue une passion.
Aujourd’hui, je ne photographie plus que cela.
Série :
“ Le silence de l’agitation ”
Transporté dans les époques révolues et temporalités alternées, je me suis passionné de friches à l’abandon depuis l’enfance.
C’est après un long travail de recherche d’informations et d’infiltration, que je pars à la découverte de lieux oubliés à travers le
monde.
J’aime l’atmosphère silencieuse et étrange qui s’en dégage, et je les immortalise afin de garder en mémoire l’époque d’un temps
actif, oublié.
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Pascal SENTENAC
www.pascalsentenac.art
@pascalsentenac
Diplômé de l’ENS Louis Lumière, directeur de la photographie pour le cinéma et la télévision, il considère que le cinéma, l’écriture et la photographie sont des arts différents, mais complémentaires. Il développe des projets sur ces trois axes, les explorant séparément ou en résonance au fil de ses thématiques. Il collabore régulièrement avec d’autres artistes : musiciens, plasticiens, sculpteurs, metteurs en scène…
Ses séries ont été primées dans plusieurs festivals en France et à l’étranger.
Série :
“ L’Étrange voyage de Monsieur Jacques ”
“Je me suis mis à imaginer la fin d’un monde,
puis un grand silence,
puis ses restes,
vidé de ses foules,
délesté du murmure de mon espèce.
Un monde fait de traces.”
Photographies : Pascal Sentenac
Textes : Cécile Bultez
Jacques Ronayette dans le rôle de Jacques.